Après
''La prise de la bastille'', la situation politique est modifiée, à
l'intérieur de la gauche, comme dans tout l'espace politique.
Ce
déferlement du nombre, ce 18 mars change la donne.
Ce
n'est pas seulement le Front de gauche qui a défilé de la Nation à
Bastille, mais c'est le peuple lui-même, utilisant le Front de
Gauche comme un instrument pour avancer, ouvrir la voie à
l'alternative nécessaire au social-libéralisme. C'est le peuple qui
sent sa force et qui s'aperçoit que la perspective anti-capitaliste
peut s'incarner dans la réalité.
OUI,
Jean-Luc Mélanchon a dit devant le peuple assemblé que nous ferions
ensemble la VI° République, que nous rembourserions la seule dette
écologique, c'est à dire ce que nous devons en tant que société
humaine à la nature et pas celle des banquiers, que nous abolirions
le honteux concordat, que nous reviendrions au Droit du sol intégral.
Ce
faisant, la nature du Front de Gauche est changée. Cela devient plus
qu'une alliance électorale entre le Parti de Gauche et le PCF, parce
que des milliers de militants tout neufs s'engouffrent dans ce
nouveau cadre et cette vague irrésistible brisera à court terme
tous les obstacles générés par les intérêts particuliers de tel
ou tel appareil.
L'ordre
du jour est à l'unité dans la démocratie pour l'action radicale
contre le capital.
Dans
l'ensemble du champ politique, tout est changé aussi. L'idée que
cette nouvelle gauche radicale et déterminée peut disputer la
suprématie à gauche aux sociaux-libéraux devient tangible, que
cette gauche de combat peut seule faire reculer le capitalisme
devient réelle : la possibilité de la chose en fait une force
matérielle.
Ce
mouvement formidable nourrit et donne sens à notre tentative de
construire une candidature sur la 6° circonscription avec tous les
citoyens d'origines politiques diverses et multiples (militants
issus du F de G, NPA, FASE, EE-LV), cette initiative doit s'élargir
à tous ceux qui avec audace, veulent bousculer la droite
réactionnaire et tous ses alliés, gardiens du vieux monde.
Et vive la Sociale !
François
Muselet