Ainsi donc le néo anticapitaliste Michel Passet (secrétaire fédéral du PCF) membre d'une majorité PCF-PS-MODEM à Montpellier était présent jeudi 15 mars à une réunion du Front de gauche sur le thème de la priorité à l éducation.
Si l'on rajoute à ce fait :
- qu'au conseil municipal de Montpellier M. Passet a toujours voté avec le PS et le MODEM et jamais avec les élus NPA / FASE,
- qu’il vient de voter la suppression de la gratuité de l’accueil du soir pour les élèves des écoles maternelles de la ville (après la suppression en 2009 de l’accueil du matin),
- qu’il vote chaque année des subventions à l’enseignement privé à hauteur d’1,8M€ (515€ par enfant) dont un tiers aux écoles maternelles (sans obligations légales !),
- qu'il a voté une délégation de service public pour la création d'une crèche privatisée à Montpellier,
- que d’une façon générale, les coups portés par la municipalité de Montpellier au service public d’éducation et de la petite enfance, qui suscitent de nombreuses contestations de la part tant des parents que des personnels confrontés à de mauvaises conditions de travail, ne sont pas dignes d’une politique de gauche, on peut se demander qu'elle forme d'anti capitalisme va défendre M. Passet sur l'éducation.
Je compte sur les camarades réellement anticapitalistes Couquet et Barbazange, réellement antilibéral Revol pour interpeller M. Passet sur son bilan municipal montpelliérain lors de cette réunion.
Si ce n'est pas le cas j'en déduirai que les logiques d'appareils avec une aile droite socio-libérale certes à la tête de la fédération PCF 34 priment sur une logique de création d'un front de gauche . . . à gauche du PS.
Pour les camarades locaux du PCF, je demande : quelles sont les différences entre Gayssot, Etienne et Passet, si ce ne sont les responsabilités fédérales de ce dernier ?
Dans l'attente de précisions sur ce qui est une curieuse façon de promouvoir la nécessaire priorité à l'éducation que nous souhaitons.
Je vous adresse mes salutations militantes.
Didier Ribo